Interview 2 de Pradel Saint-Fleur (23 septembre 2007)
- Lana
- 27 mars 2020
- 3 min de lecture
Pradel Saint-Fleur a plusieurs casquettes : animateur radio, télé, photographe, il est aussi le fondateur et le producteur de Boyo Magazine et du spectacle HaiMusic Awards. Aujourd’hui, il répond à quelques questions concernant la publication qu’est BOYO MAGAZINE.
– Quand et où est né ce magazine ? A Paris, en 1997. J’ai déménagé aux Etats-Unis par la suite, et là j’ai du faire des aller-retour entre la France et les Etats-Unis puisque l’impression se faisait en France ; mais depuis janvier 2007, elle se fait sur le sol américain. En 1999, la parution a été interrompue, puis a reprise en 2000.
- Que signifie le mot « Boyo » ? C’est une orthographe originale pour Bohio qui est le nom indien anciennement utilisé pour Haïti **
- Pourquoi avoir crée ce magazine ? J’ai toujours travaillé dans le domaine de la presse. Auparavant, j’avais crée « Flash Band », « MusiCulture Plus », « Vision Caraïbes » (ma première publication imprimée en couleur) qui traitait de la musique des Antilles. Je tâchais, alors, de porter l’intérêt sur les Antilles dans leur globalité, mais les difficultés rencontrées m’obligèrent à me concentrer uniquement sur le milieu Haïtien.
- Quel en est l’objectif ? Faire connaître la belle facette, l’image positive de la musique haïtienne.
- Quel est l’effectif de Boyo ? Nous sommes des bénévoles. Le socle est de 4 personnes, avec un correspondant dans les pays cités ci-dessus (plusieurs en France). Autrement nous avons des contacts avec les photographes qui sont sur le terrain.
- Bénéficiez-vous de l’apport de fonds de sponsors ? Non, il est très difficile d’en avoir.
- En quelle langue est écrite le journal ? Il est bilingue (anglais/français). Toutefois, la majeure partie des articles est en anglais à cause de son implantation géographique. Les articles ne sont pas traduits dans une langue ou dans l’autre : certains sont en français, d’autres en anglais. L’éditorial est lui en français, et le restera afin de garder le sceau d’origine de Boyo.
- Quel est le nombre de pages, le tirage, la périodicité ? Il y a 32 pages. Jusqu’ à présent, il était de 10 000 exemplaires pour une parution mensuelle. Mais, des la fin 2007, ce sera de façon bimestrielle (tous les deux mois).
- Où est distribué le magazine et comment ? Aux Etats-Unis, au Canada, en France, en Haïti, aux Antilles.
- Comment s’en en procurer ? Quel est le prix de vente ? Il y a divers points de vente ainsi que la vente en ligne sur le site boyomag.com. Le magazine coûte 3 $ (auparavant il coûtait 2 $).
- Quelles en sont les rubriques ? - L’artiste en couverture est soit en interview soit fait l’objet d’un article dans l’une des pages intérieures, - l’éditorial (écrit par moi), - Mémoires (nouveau – un retour sur le passé, toujours en lien avec le domaine musical), - Critiques musicales (présentation et analyse de nouveaux albums), - Discovery (le projecteur est mis sur quelque chose ou quelqu’un de nouveau : groupe, artiste, technique, salle…), - Close-up (pleins feux sur un artiste qui est un peu dans l’ombre au sein d’un groupe), - 5 Questions (à un artiste), - Vit’Dit (des p’tits mots dits par des artistes), - Photos de lecteurs (prises sur le vif lors de la lecture du magazine).
- Quel type d’articles y trouve-t-on ? C’est de l’informatif. Vous n’y trouverez pas forcément d’articles d’actualité. Il y a des interviews, des critiques et des analyses.
- Acceptez-vous les écrits de personnes que vous ne connaissez pas ? Cela arrive, mais ceux-ci subissent une lecture minutieuse. L’aspect original et porteur de réponses, de solutions à des problèmes posés, est très important (car cela correspond à notre façon de travailler)
** Note : « Les premiers indigènes avaient nommé leur île, selon le cas, Ayiti, c'est-à-dire «Terre des hautes montagnes», Quisqueya/Kiskeya et Bohio » (droit.francophonie.org )
Lana, 23 septembre 2007
Merci à Pradel pour sa disponibilité et son amabilité. Bonne continuation pour la suite.
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